Introduction au potager

L’évolution du jardin potager

La Dordogne est un département très touristique, notamment grâce à la multitude de châteaux présents sur son territoire. Ces châteaux sont bien souvent accompagnés de jardins comprenant régulièrement un potager, témoin de la vie passée. Commençons alors ce petit historique au Moyen-âge, période marquée par une économie de pénurie. Ce sont ainsi des légumes de garde et des légumes de soupe qui sont majoritairement produits. Le caractère ornemental, surtout dans les potagers des châteaux, n’est tout de même pas négligé.


Aux XVIe et XIXe siècles, une toute nouvelle logique s’installe et ce sont les potagers aristocratiques qui se développent. Ils sont synonymes de progrès agricoles, de plantes venues d’Amérique et d’espaces où le jardinier démontre sa technique et les aristocrates leur éducation (Bellicchi G. 2012) : il a un usage ostentatoire.
Un tournant majeur est pris avec la Seconde Guerre mondiale, période de forte pénurie alimentaire. En période d’après-guerre, le potager renvoie alors une image de pauvreté, image renforcée pendant les Trente Glorieuses. On observe la disparition de nombreux jardins ouvriers au profit de projets d’urbanisme (Bellicchi G. 2012).

Aujourd’hui, heureusement, une demande globale de retour aux sources, de rétablir un lien avec notre environnement, a permis au potager de redorer son blason. Nous nous inscrivons dans une ère de lutte contre les engrais chimiques et les pesticides, dans une volonté de respect de la nature et d’amélioration de la qualité de notre alimentation.
De nos jours, le potager revêt aussi une dimension sociale. Elle se traduit notamment par l’essor des jardins partagés permettant à des citadins de cultiver une parcelle de terre gérée collectivement, générant des liens sociaux intergénérationnels et/ou entre novices et plus expérimentés.

Qu’en est-il sur le campus de Périgueux ?


Le campus de Périgueux possède un espace potager comprenant actuellement 28 jardinières en bois contenant des salades, des tomates, des oignons, des blettes, des fraises, des choux, des épinards, etc. accompagés d'un espace réservé aux plantes aromatiques.

Quelques chiffres sur notre potager :

Sur l'année universitaire 2022-2023, nous avons récolté :

- 5 kilogrammes de pommes de terre

- 500 grammes de tomates

- 3 kilogrammes d'oignons

- Une quarantaine de salades


Bibliographie

Bellicchi G. 2012. Histoire du jardin potager. Les Clionautes. https://www.clionautes.org/histoire-du-jardin-potager.html (consulté le 4 octobre 2022)

 

Source des images : @CampusPérigord

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